Dans un projet course au large, chaque transition de classe est une aventure en soi. Mon passage de la Class Mini à la Class40 met en lumière des différences marquantes entre les deux formats. Revenons sur cette évolution qui me propulse vers de nouveaux horizons dans le monde exigeant de la course au large.
Deux fois plus grand
La première chose qui frappe lors de cette transition est l’ampleur des dimensions. Alors que qu’un bateau Class Mini mesure 6,50 mètres, la Class 40 se déploie majestueusement sur 12,19 mètres. Cette transformation m’offre un espace de manœuvre élargi, crucial lors des longues traversées en mer, et la possibilité d’accueillir plus de monde pour organiser des sorties avec mes partenaires.
Aussi, le passage d’une largeur de 3 mètres à 4,5 mètres et d’un tirant d’eau de 1 mètre à 3 mètres témoigne de l’adaptabilité nécessaire pour naviguer dans des conditions variables.
La hauteur de mât accrue à 17 mètres offre une voilure imposante, propulsant le bateau avec une puissance redoutable.
Un poids dupliqué
La légèreté caractérise bien un Class Mini, comme mon #Njord956 avec ses 800 kg, mais la Class40 prend une dimension plus robuste avec un poids impressionnant de 4,6 tonnes. Cette transformation s’avère cruciale dans l’univers parfois impitoyable de la course au large, où la solidité du navire est la clé de la survie.
De la fibre de verre au full Carbone
La fibre de verre de la Class Mini cède la place à l’élégance technologique du full carbone dans la Class 40. Cette évolution apporte une combinaison parfaite de légèreté et de résistance, un atout précieux dans ma quête de performance vers la Transat Jacques Vabre.
Un moteur et une technologie plus poussée
La transition vers la Class 40 marque une expansion significative en termes de technologie. De 6 voiles autorisées en Mini, je peux désormais déployer jusqu’à 8 voiles en Class 40, adaptant sa configuration aux vents changeants des océans.
L’ajout d’un moteur et d’un ordinateur de bord offrent une puissance et une précision de navigation inégalées. Cela s’accompagne d’une connectivité améliorée grâce à une connexion satellite, me permettant de rester connecté avec le monde extérieur même au cœur des océans.
Confort et stabilité : la qualité des sorties en mer
La transition vers un Class40 ne se limite pas à la performance pure. Le confort à bord est amélioré, avec la possibilité de se tenir debout à l’intérieur, une caractéristique cruciale lors de longues traversées et pour accueillir mes partenaires. La quille fixe ajoute une stabilité supplémentaire, offrant un environnement de vie plus agréable.
Un outil de communication performant
Les coûts liés à la transition vers des classes plus grandes et plus avancées technologiquement sont significatifs. Alors dans ma quête de performance, mes partenaires sont indispensables. Le sponsoring dans la voile, et notamment sur un Class 40 et un outil de communication performant, mais je vous en parlerai dans un prochain article.